Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/191

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V

Le premier réfectoire fut ouvert chez un vieillard aveugle, qui habite avec sa femme et ses petits-fils orphelins.

Lorsque, le jour de l’ouverture, je vins à onze heures, dans la chaumière de l’aveugle, sa femme avait déjà tout apprêté. Les pains sortis du four étaient posés sur la table et sur les bancs. Le four était chauffé et fermé, il y avait dedans de la soupe à la choucroute, des pommes de terre et de la betterave cuites.

Outre les maîtres de la maison il y avait