Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/208

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y aura de dépenses, de mécontentements, meilleure sera la nourriture et surtout plus gai sera l’état moral des hommes. Mais on peut dire sans crainte que, même avec un contrôle à distance, lorsque les réfectoires sont abandonnés à eux-mêmes, même alors ils satisferont à un besoin réel et, grâce au contrôle des paysans qui sont intéressés à leur existence, la dépense inutile ne dépassera pas 10 %, si on peut appeler « dépense inutile » le pain que des gens emporteront avec eux ou donneront à ceux qui n’en ont pas.

Telle est la théorie de l’organisation des réfectoires, et celui qui voudra l’appliquer verra combien simple et naturelle est la manière dont s’organise cette entreprise.