Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/229

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pensable. Ce secours était aussitôt apporté par l’organisation d’un réfectoire, dont la liste des visiteurs comprenait les membres les plus faibles des pauvres familles. De cette façon, les réfectoires s’étendaient et s’étendent dans les directions où la misère est plus forte et moins soulagée, notamment vers le district Effremovsky, et surtout Skopinsky, où les secours sont peu nombreux. Le nombre total de réfectoires est de cent quatre-vingt-sept. Dans cent trente d’entre eux les visiteurs reçoivent un plat quelconque et du pain, tandis que dans cinquante-sept ils n’ont qu’un plat sans pain.

Cette division des réfectoires, en ceux qui ont du pain et ceux qui n’en ont pas,