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Page:Toulet - Mon Amie Nane, 1922.djvu/224

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choses, la demi-douzaine Pastisson se leva, salua, s’en fut.

— Voyez-vous, me disait Nane, quand j’ai été guérie, et les médecins n’en revenaient pas (j’ai cru qu’ils allaient me faire un procès), je suis tombée à d’autres tracas. Votre prison, d’abord, m’a toute chambournée. Puis voilà tout d’un coup mes fournisseurs qui se déguisent en créanciers. Alors ça n’a pas été drôle du tout ; ils voulaient faire saisir mes meubles, reprendre des bijoux, que sais-je. C’est Pastisson qui m’a tirée de là.

— Mais Nane : Pastisson enfin ? Ils sont six.

— Mais non, me répond-elle avec candeur, je vous assure que c’est toujours le même.