Page:Toulet - Mon Amie Nane, 1922.djvu/230

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en où il y a des tours qui se flanquent les jambes en l’air.

— ... ?

— Enfin, où il y a un échafaudage pour les tenir. Et il faut aller vous voir là ?

— Certainement, dès que vous aurez l’âge canonique. Les dames n’y sont pas reçues avant celui de cinquante-deux ans.

— Eh bien ! s’écrie Nane saisie. Mais il n’y a donc que des curés, là dedans.

— Oui. Quelques évêques aussi ; avec leurs mères, leurs bonnes allemandes...

— Écoutez, mon cher, c’est pas la peine de charrier. Si vous ne voulez pas qu’on aille vous voir, c’est pesé, on n’ira pas. Mais vrai, il fut un temps...

— C’est quand je vous aimais.

— Vous ne m’aimez plus ?

— Sans doute ; mais il y a la Clo’, la petite Clo’...

— ... Ni moi non plus ?

— La Clo’ est une personne jeune encore, qui était venue passer quelques heures chez moi, il y a quelques mois. Elle s’est un peu attardée ; et comme la saison a changé, elle n’ose plus sortir à cause que sa robe est trop claire.