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Page:Toulet - Mon Amie Nane, 1922.djvu/97

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« Inter non paucula pocula. »
(M. T. CICER.)
Nous ne bûmes pas peu.


— Qu’y a-t-il, me dit Eliburru ? Encore Nane ?

— Ah ! mon Dieu non ; elle est hors de scène, je vous jure.

— Est-ce que vous ne seriez plus avec ?

— Mais si. Ou avec, ou dessus, comme le Spartiate.

— C’était un avantageux, ce Spartiate-là.

— Et à quoi, dis-je, pensez-vous donc que je lui aide ? Pas à faire des neuvaines à Saint-Jean du Doigt, bien sûr. Mais il y a des semestres comme ça, où la vie semble une chose niaise, et aussi une chose mal faite, laide et blessante, comme un soulier trop grand qui vous fait germer des cors.

— C’est, reprit-il, que vous confondez entre eux, comme bien des gens, les outils de vivre. Vous prenez tour à tour un tire-bottes pour une lyre, ou ce trottin qui passe pour la Religieuse