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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/106

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heure ! » Arrivé à la porte, Pantaleone se retourna brusquement, revint sur ses pas, courut vers Sanine, saisit la main du jeune homme et la pressant contre son jabot, cria en levant les yeux au ciel :

— Noble jeune homme ! Grand cœur ! (Nobil giovanotto ! Gran cuore !) — Permettez à un faible vieillard de serrer votre valeureuse main droite (la vostra valorosa destra).

Pantaleone fit un bond en arrière, battit l’air de ses deux mains et sortit de la chambre.

Sanine le suivit des yeux, puis prit un journal et se mit à lire. Mais ses yeux suivaient en vain les lignes, il ne comprenait pas le texte.