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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/180

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XXVII

À cinq heures du matin Sanine était déjà réveillé ; à six heures il était tout habillé et à six heures et demie, il se promenait dans le jardin non loin d’un petit pavillon que Gemma avait indiqué dans son billet.

La matinée était calme, tiède et grise. Par moments il semblait qu’il allait pleuvoir ; cependant en étendant la main on ne sentait rien, bien qu’il fût possible de distinguer sur la manche du pardessus de minuscules gouttelettes, de la grosseur de perles de verre toutes menues.

Pas plus de vent que si ce phénomène n’avait jamais existé.

Les sons ne s’envolaient pas mais se répan-