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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/241

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XXXIV

— Ah, pardon ! s’écria Marie Nicolaevna avec un sourire demi-confus, demi-moqueur.

Elle releva d’une main le bout d’une de ses nattes, et attacha sur Sanine le regard de ses grands yeux gris et clairs.

— Je ne vous savais pas encore ici.

— Sanine Dmitri Pavlovitch, un ami d’enfance, dit Polosov, sans bouger de sa place et en montrant Sanine du doigt.

— Oui, je sais… Tu m’as déjà parlé de lui… Je suis enchantée de faire votre connaissance… Mais je suis venue pour te demander un service, Hippolyte Sidorovitch… Ma femme de chambre est si maladroite aujourd’hui.