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Page:Tristan - Union ouvrière, 1844 (2e édition).pdf/120

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11. Pour la comptabilité qu’exigeront les sommes incessamment versées, on imitera autant que possible, l’organisation des caisses d’épargnes.

12. On nommera, pour aller percevoir les cotisations dans les ateliers et à domicile, des hommes qui recevront un salaire, mais qui seront obligés de donner un cautionnement.

13. Le second acte du comité central doit être : de chercher parmi les membres de l’UNION, ou en dehors, quatre personnes, hommes ou femmes, offrant des garanties, 1o comme ayant du cœur et du dévouement ; 2o de l’intelligence et de la capacité ; 3o une connaissance réelle de l’esprit et de la position matérielle de la classe ouvrière ; 4o une activité et une eloquence propre à avoir action sur des ouvriers. Le comité central investira ces quatre personnes de ses pleins pouvoirs et les enverra parcourir toute la France. On leur donnera le titre d’ENVOYÉS DE L’UNION-OUVRIÈRE. Les envoyés auront pour mission : de former dans toutes les villes, villages, bourgs et hameaux, des comités organisés absolument sur la même base que ceux de Paris.

14. Le comité central allouera aux envoyés un traitement annuel, pour cette mission, ou une somme suffisante pour leurs voyages.

15. Afin de simplifier autant que possible l’action administrative, et aussi de rendre la surveillance plus

    et le comité directeur ont établi pour l’Irlande, et là les perceptions présentent encore de bien plus grandes difficultés, puisqu’on reçoit un sou par semaine. — Les sociétés religieuses ont établi partout de ces sortes de cotisations ; les fidèles donnent un sou par semaine, six sous par mois, etc., etc., — et toutes les petites sommes avec lesquelles les prêtres de toutes les religions font de si grandes choses, se perçoivent, soit par les membres des confréries, ou par un prêtre quelconque, sans la moindre difficulté.