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Page:Tristan - Union ouvrière, 1844 (2e édition).pdf/121

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active et plus facile, les comités des petites villes, bourgs et hameaux, correspondront avec les villes-chefs[1] de leur département, et les comités de ces villes-chefs rendront compte au comité central des opérations faites par les petits comités.

16. Quant à la manière de réunir les cotisations et de les faire parvenir au comité central, rien de plus facile. — À mesure que les notaires recevront des fonds, ils les déposeront chez les receveurs-généraux de leurs villes, et ceux-ci les feront passer au comité central. De cette manière, on pourra transporter d’un bout de la France à l’autre des sommes considérables à très peu de frais[2].

17. En ce qui concerne le placement des fonds, je m’abstiendrai, quant à présent, d’en rien dire. J’avoue que j’ai l’esprit trop positif pour faire des calculs sur une chose qui n’existe pas encore. — Provisoirement le comité central sera tenu de placer les fonds qu’il recevra en rentes sur l’État, afin qu’on ne perde pas l’intérêt de l’argent.

18. Trois inspecteurs-généraux seront nommés, ayant pour mission de surveiller les opérations financières du comité central ; et, à la fin de chaque année, ils publieront sur cet objet un rapport qui devra être distribué à tous les comités de l’UNION.

19. Ces quelques lignes suffisent, je pense, pour donner un aperçu de l’organisation matérielle que je conçois pour l’UNION OUVRIÈRE. — Maintenant, passons à la partie intellectuelle.

  1. La ville-chef sera celle où il y aura le plus d’ouvriers.
  2. Comme la province doit presque toujours à Paris, le papier sur cette ville gagnera plutôt qu’il ne perdra.