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Page:Trois petits poèmes érotiques - La foutriade, La masturbomanie et La foutromanie, 1828.djvu/84

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TROIS PETITS POÈMES


n’a pu que les affaiblir. D’abord ou croirait que c’est un traité didactique sur cet art, objet de tant d’écrits ; il semble que le poète en ait eu le projet, mais il le perd souvent de vue, et ses chants ne sont pas même bien distincts.

» Dans le premier, après une invocation à la Luxure et aux ombres des morts les plus illustres dans le genre que célèbre l’auteur, il trouve que la F.....manie est le bonheur des dieux, qu’elle les empêche de s’ennuyer. Il conseille aux hommes d’en faire autant : il peint son état quand il tient Mlle Dubois dans ses bras (cette ancienne actrice de la comédie française est la première qui ouvre la marche). Il est si fier alors qu’il brave les plus grands héros et même le roi de Prusse. Les demoiselles Arnoux et Clairon figurent ensuite. En parlant de celle-là, l’auteur, si impudent sur les objets les plus sacrés, semble n’oser nommer le comte de Lauraguais, et laisse en blanc le nom de ce seigneur. Il n’est pas si délicat à l’égard du comte de Valbelle, dont il peint l’attachement aveugle pour celle-ci. Mlle Allard figure après avec le duc de Mazarin. Mlle Vestris, émérite de l’Opéra, n’est pas oubliée. Des