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Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/253

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PAROISSE DE CHARLESBOURG

répondit qu’il ne devait admettre les notables aux assemblées que pour les élections des marguilliers et les redditions de comptes seulement et non pour les dépenses qui ne regardent que les marguilliers élus pour gérer les affaires.

Vint plus tard la question de la présidence des assemblées qu’en différentes paroisses on voulait ôter aux curés, auxquels l’usage primitif donnait ce droit. Cette objection à la présidence des assemblées par le curé fut soulevée pour la première fois à Charlesbourg, dans une assemblée de la paroisse, convoquée le 20 août 1843, par M. Roy, pour considérer s’il ne serait pas possible de prolonger droit à l’église, le chemin venant du village de Saint-Joseph, comme on le voit aujourd’hui, afin d’éviter le petit détour qu’il faisait alors au sud dans le Trait-Carré. Le Major Renaud, qui s’était constitué le tribun du peuple depuis plusieurs années et qui agissait en cette qualité, surtout depuis la mort de M. Bedard, objecta tout d’abord que l’assemblée n’avait pas été convoquée régulièrement, parce que M. Roy n’avait pas fait mention des marguilliers dans l’annonce de convocation au prône. L’assemblée