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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/10

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viii
PREFACE.

dée de cet ouvrage d’un, en m’apprenant qu’il eſt peu de mots qui ſoient ſynonymes ; l’autre, en me le prouvant par les nuances & les dégradations admirables qu’il a ſçu mettre dans ſes caractères. J’ai reconnu d’après leur Lecture (& je devois naturellement le reconnoître) qu’il eſt une infinité de mots qui, quelqu’énergiques, quelqu’expreſſifs qu’ils ſoient par eux-mêmes, ne parlent qu’à l’oreille & ne diſent plus rien à l’ame qu’un long uſage a trop familiariſée avec eux pour qu’ils lui faſſent impreſſion.