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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/22

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PREFACE.

mœurs ſont trop ſimples & mon caractere trop éloigné de la violence pour que je puiſſe imaginer auſſi fortement qu’il le faudroit, la noirceur & l’emportement du crime. On n’imagine jamais (ſurtout, je m’explique, d’une maniere continue) que ce dont on a le principe en ſoi.

Pour les ridicules, je ſuis d’autant moins propre à les traiter, que je ne les ai que très-rarement ſaiſis. Ils ne ſont le plus ſouvent que l’inobſervation d’un préjugé ; qu’une conduire qui part