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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/31

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xxix
PREFACE.

ſont que préſomptueux, ont cherché celle de mon obſcurité, & leur œil louche a crû la découvrir dans les vices de mon cœur ; mais il ſuffira toujours de me connoître pour ſentir l’injuſtice du leur. Je veux bien les inſtruire aujourd’hui & leur apprendre quels ſont les obſtacles qui m’ont fermé & qui me fermeront longtems les chemins de la fortune.

Nous avons tous deux caractères. L’un nous eſt naturel, il ne ſe détruit jamais entiérement, & il ſe marque pour l’ordinaire dans les