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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/84

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Les Songes

» n’ira plus, ce nom terrible, ébranler les étendarts aux mains tremblantes de l’ennemi. Azila, ma chere Aziza fera toute ma gloire, fera tous mes combats !

» C’eſt pour elle que j’ai devancé l’Aurore. Mon ame, pour ſe rendre en ces lieux, n’a pas même attendu mon réveil.

» Que de plaiſirs n’y vais-je point goûter ? Mon bonheur eſt trop grand ; je ne ſçaurois le peindre.

» Amour, dis-le de ta bouche.

» Dis comment ces bois, ces côteaux, ces vergers ne m’ont jamais vû ſeul. Ou je ſuis avec