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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/85

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du Printems.

» Azila, ou la Triſteſſe eſt avec moi.

» Dis que tout occupe, que tout attendrit mon Amante, mais que rien ne l’occupe, ne l’attendrit comme moi.

» Nous étions une fois dans la plaine. Vois-tu ces moutons, me diſoit-elle ? Mais regarde moi ! lui dis-je ; elle me regarda.

» Je comparerai ſes cheveux blonds aux moiſſons dorées & l’abondance qui ſuit les moiſſons, me rappellera l’abondance de nos plaiſirs.

» Que celle qui engage Saladin doit avoir de charmes ! Sans doute il n’en eſt aucune parmi nous qui ſoit auſſi dig-