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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/87

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du Printems.

» êtes malheureux !

» Les bois de cedre & de canelle, les Aromates les plus précieux répandent autour de vous un nuage odoriférant, mais l’Amour n’y mêle point ſon haleine.

» Les embraſſemens qu’on vous donne, triſtes enfans de la ſervitude en ont ou l’amertume ou la baſſeſſe plus rebutante encore que l’amertume.

» Que mon ſort eſt bien différent ! Azila, tu n’es point mon eſclave ; je ne ſuis point le tien l’Amour eſt notre maître à tous deux.

» Tes faveurs ne m’ont acquis aucun droit ſur ta conſ-