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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/86

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Les Songes

» ne de ſon choix.

» Voilà ce qu’avec un ſourire qui dément ſes paroles, me dit à chaque inſtant la fille de Damas piquée de mon indifférence.

» Tu me vangeras de ſes inſultes, charmante Azila, ta quitteras les campagnes, & viendras quelque jour dans mon Palais. L’éclat de tes yeux obſcurcira l’or & les pierreries qui y brillent de toutes parts ; elles gémiront de te voir ſi belle ces fieres Beautés de l’Aſie, & ton Amant joüira de leurs douleurs.

» Victimes de votre puiſſance injuſte & inſenſée, Monarques de l’Orient, que vous