objet dans des avances très-considérables, dont vous trouverez sans doute juste de lui tenir compte ainsi que de ses soins ; mais, avant d’entamer ce nouveau chapitre de dépense, je crois convenable de vous mettre sous les yeux la récapitulation de la totalité des opérations dans les deux années 1770 et 1771, ce qui comprendra le tableau général de l’emploi des fonds et de ma situation au 10 novembre 1771, abstraction faite des gratifications, intérêts et indemnités dus à différents négociants, objets dont je traiterai ensuite, et qui formeront un nouvel article de dépense à joindre au déficit de ce tableau.
distributions gratuites, ci
Dépense. — Voici maintenant la totalité de la dépense :
le défaut de rentrée des sommes avancées aux villages
Je dois vous observer que, quoique le déficit réel ne soit que de cette somme, l’avance effective du sieur Ardent et de 101,616 fr. 8 s.4 den.
Cette différence provient de ce que je ne compte point en dépense : 1o les grains et riz qui sont en nature ; 2o plusieurs articles en argent qui ne sont point encore rentrés ou qui ne l’étaient pas au 10 novembre, époque à laquelle j’ai arrêté les comptes ; 3o enfin quelques dépenses accessoires des ateliers de charité, tels que des ponceaux et autres ouvrages d’art, lesquels doivent être à la charge des ponts et chaussées. Comme il fallait exécuter ces ouvrages au moment, et comme la caisse des ponts et chaussées suffisait à peine