Aller au contenu

Page:Ulrich - La Folle Enchere.djvu/76

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LISETTE.

Courage, Monſieur.

ANGÉLIQUE.

Et ne me contraignez point à la paſſer avec une perſonne que je ne puis ſouffrir.

MADAME ARGANTE.

Qu’il s’énonce agreablement.

MERLIN.

Oüy, vrayment, il s’explique net, qu’en dites-vous ?

CHAMPAGNE.

Je dis que tout cela ne m’étonne point : Vous me l’avez promis, je le veux avoir, ou voſtre fille n’aura ny mon bien, ny mon neveu.

MERLIN.

Ah ! vous l’aurez, Madame, vous l’aurez. Allons, allons, Monſieur de Bonnefoy, j’ay donné ma parole : Elle eſt inviolable. Écrivez.

MADAME ARGANTE.

Il fera bien d’aller écrire dans la ruë.

ANGÉLIQUE.

Hé bien, mon pere, ſi l’établiſſement de ma ſœur eſt une choſe où vous ſoyez ſi ſenſible, il ſe