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Page:Ulrich - La Folle Enchere.djvu/77

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rencontre icy une avanture merveilleuſe.

MERLIN.

Comment ?

ANGÉLIQUE.

Ma ſœur aime tendrement le fils de Madame que vous voyez.

MERLIN.

Ma fille aime Monſieur.

ANGÉLIQUE.

Oüy, mon pere, & Monſieur eſt paſſionnément amoureux d’elle.

MERLIN.

Oüy, mais voicy un amour bien prompt, je n’en avois jamais oüy parler.

MADAME ARGANTE.

Ny moy non plus, vrayment.

ÉRASTE.

Il y a quelque temps, Madame, que je voulus vous ouvrir là-deſſus mon cœur, vous ne voulûtes pas m’écouter.

MADAME ARGANTE.

Quoy, c’eſtoit elle !…

ÉRASTE.

Elle-meſme, Madame, nous en avons parlé cent fois le Comte &