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Préface au livre d’un chinois[1]
Rares sont les livres délicieux ; et rares les livres de véritable importance. On ne voit donc presque jamais la combinaison de ces valeurs. Cependant, l’improbable n’est pas l’impossible ; il peut arriver une fois qu’une œuvre charmante soit le signe d’une époque du monde.
Je trouve dans celle-ci, sous les couleurs les plus douces et les apparences les plus gracieuses, les prémices de grandes et d’admirables nouveautés. Elle me fait songer à l’aurore, au phénomène rose qui, par ses tendres nuances, insinue et an-
- ↑ Ma mère, par M. Cheng Tcheng.