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Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/112

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Ô cloche qui tintes, qui tintes !
Ô cloche qui tintes toujours !

Tandis que j’allais seul dans l’ombre
Le long de la verte forêt,
Sonnait sous la feuille plus sombre
La cloche du soir qui pleurait.
C’étaient des murmures, des plaintes,
Forêt, dans tes mornes détours…
Ô cloche qui tintes, qui tintes !
Ô cloche qui tintes toujours !

Au bout de la calme vallée,
Là-bas je fis halte un instant,
Pour voir, ma maison désolée,
Ton toit le dernier en partant.
Je vis tes fenêtres éteintes,
Maison où restaient mes amours…
Ô cloche qui tintes, qui tintes !
Ô cloche qui tintes toujours !

Depuis, il remplit mes oreilles
Ton rhythme rêveur et charmant.
Quel chant a des notes pareilles,