Aller au contenu

Page:Vandérem - La Victime, 1907.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de Lucie, d’habitude si peu matinale ? Quoi qu’elle en dît, sans doute pas grand’chose de bon. Et rien que l’idée d’avoir une fois de plus à flétrir la conduite de son gendre combla M. Lecherrier d’écœurement.

D’ailleurs, depuis qu’il s’était retiré des soieries avec deux cent mille francs de rente, il se considérait comme ayant droit à une félicité sans mélange. Riche, veuf, libre, décoré, choyé des petites femmes auxquelles il le rendait bien, — hormis sa moustache qui tournait au blanc, ses favoris qui grisonnaient trop, et ce commencement de ventre que la boxe ne bridait qu’à demi, il ne voulait pas entendre parler de soucis. Sa crainte des tracas était même si vive, qu’à la mort de Mme Lecherrier il s’était résigné