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Je regarde Stasia, étonnée, un peu choquée ; je suis naïve, je ne suis pas aussi avancée qu’elle, moi !

Elle comprend et se baisse de nouveau, me caresse pour me faire passer ma honte.

Brusquement, elle s’arrête.

— Écoute, je vais te faire quelque chose !

Elle ramasse son sac par terre, en tire un petit objet que je reconnais vite.

— Ne t’effraie pas, tu n’en as peut-être jamais vu, enfant que tu es !

Elle sourit avec infiniment d’indulgence, comme attendrie sur mon ignorance, mais j’ai compris. Je n’en ai jamais vu, mais je devine.

C’est un petit phallus, un petit sexe charmant, attendrissant de garçon de quatorze ans, l’air jeune et mièvre, pas trop nubile.

Elle respire un peu vite. On voit qu’elle a… qu’elle s’est satisfaite.

— Tu vas voir ! Reste sur le siège (de nouveau ce mot qui me donne chaud), c’est bon avec cela.

— Laisse-moi m’asseoir sur toi, ouvre-toi bien !

Elle s’assied sur moi, me prend la main, la pose entre ses jambes. Elle, par-dessous, me touche avec le petit sexe. Ça n’enfonce pas beaucoup, ce n’est pas gros, mais tout de même ça aide.