Aller au contenu

Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 111 —

Oh ! ce n’était jusqu’à présent que sur le gras des fesses, maintenant c’est dans la rainure ! Mes deux globes essaient de se serrer, mais en vain.

Le bandit vise particulièrement le petit trou de mon anus ; je me sens brûlante, bouillante, comme si je m’étais assise le derrière nu sur des orties. Je gémis :

— Non, non, ça fait trop mal !… Oh !… Oh !… pitié !…

Je vois dans la glace, où il y a cinq minutes je regardais le joli couple que nous faisions, je vois mes fesses qui deviennent roses, puis écarlates, ma pauvre croupe qui essaie de fuir sans y arriver, qui se tortille, qui gigote…

Oh ! qu’il s’arrête une minute, qu’il s’arrête ! Je hurle :

— Je vous en prie, arrêtez-vous ! c’est horrible, arrêtez-vous ! je ferai ce que vous voudrez !… Oh ! j’ai trop mal aux fesses !… Oh ! mes pauvres fesses !… pitié !… pitié !…

— Ah ! tu veux que j’aie pitié !… tiens ! voilà comme j’ai pitié !… Qu’est-ce que tu penses de ce coup-là ?…

Mais dans sa rage la ceinture a glissé de ses mains ; j’entends le bruit de la boucle qui heurte le parquet et je vois la ceinture qui file sous la commode.

Alors comme il est trop pressé pour aller la ramasser, ce sont ses mains qui s’abattent sur moi, ses deux mains dures qui claquent : ça bat d’une manière mate sur une large surface et les vibrations vont loin, je sens le choc qui s’étale et toute la secousse se répand en moi.

— Tu croyais que c’était fini, hein ! petite garce !…