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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/123

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Ah ! il faut que je sois aimable avec elle ! Ah ! je ne suis pas correcte !… Eh bien ! on va voir !…

Je me penche ; je pose ma bouche sur son bas de soie, je remonte doucement en frottant les lèvres. Ah ! là, il n’y a plus de soie, c’est la chair, la bonne chair douce et chaude ; j’ai envie d’en mordre un peu, d’en pincer un peu entre mes lèvres. Et j’avance en traînant ma bouche sur sa cuisse ; j’avance vers la vallée. Elle fait en dormant un léger mouvement des fesses ; je prends dans la main sa jambe qui repose par terre ; je la soulève un peu pour rendre plus facile l’accès de l’endroit.

Ah ! je n’ai pas été polie avec toi !… Tiens, je vais être polie !… Tiens, voilà mes civilités empressées !… Je lui suce les petites lèvres ; je repousse les chairs avec ma langue qui pointe.

Tiens, voilà comme je vais te mordre !… Voilà comme je vais te sucer !… Tu sens ma langue pointue qui entre, qui s’enfonce !… Tiens ! tu veux un coup de langue sur le clitoris !… Tiens, tu dors, mais je vais te faire mouiller dans ma bouche, ça te réveillera !… Tiens, comme cela on ne me reprochera pas d’être mal élevée avec toi !… tiens !…

Elle frissonne, elle se réveille ; je ne sais ce qu’elle pense, mais elle pousse un peu sa croupe vers le bord du lit pour la rapprocher de moi.

— Oh ! oui, comme cela, Florence chérie !…

Elle appuie ma tête plus fort entre ses cuisses.

— Oui ! oui ! comme cela !… oui !…

Elle gémit, je l’entends qui râle.