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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/124

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— Oh ! ta robe de mariée, ta robe blanche, comme je suis contente, comme ça me fait jouir que tu sois venue me faire cela en robe de mariée !… Oh ! ta bouche qui me mord !… Oh ! comme tu me manges !… Oh ! ne te fâche pas !… Oh ! je voudrais !… Oh ! arrête un peu, que je puisse te le dire !… Je voudrais… Oh ! j’ai envie, tu ne m’en voudras pas, jure-moi que tu ne m’en voudras pas !… Oh ! ça serait si gentil, quand je mouillerai bien, je voudrais que tu m’essuies mon jus doucement avec ta robe !… Avec ta robe de mariée !… Tu voudras bien, dis, avec l’envers, pour qu’on ne voie pas !… Ça me fera tellement jouir !… tu veux ?…

Je veux bien ; je la suce follement.

— Là, là, ça y est !… je mouille bien !… Tu sens comme je mouille ?… Oh ! essuie-moi doucement !… Là, oh ! j’ai mouillé ta robe !… Oh ! ça m’excite tant !… Oh ! je jouis…

Dix minutes, un quart d’heure se sont passés. Les deux femmes affolées que nous étions redeviennent deux jolies petites femmes tout court.

Je retrouve la Stasia qui plaisante, qui rit, qui sait être folle et faire peur, faire peur en faisant jouir au fond du gouffre et qui sait aussi, dix minutes après, vous faire revenir sur la terre où l’on a confiance. La Stasia qui me donne de bons conseils en tapotant ma robe.

— S’il te demande des choses qui te paraissent impossibles, ne refuse pas. Il n’y a rien d’impossible. Tout ce qu’on invente est possible. Laisse l’impossible à tes rivales. Tâche de lui faire comprendre que ce qui est impossible au dehors est possible à la maison, au foyer. S’il te demande des choses impossibles, accorde-les-lui et essaie d’avoir du plaisir en les faisant. S’il veut te faire un enfant par l’oreille, arrange-toi