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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/98

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— Viens, ne fais pas d’histoires : j’ai envie de toi, ne me fais pas attendre !

Elle ferme le loquet :

— J’ai envie de toi ici, tu comprends ! Cela m’excite, que ça soit ici !

Je suis effarée, ahurie. Mon Dieu, tout le monde va savoir que nous sommes entrées ensemble ! Au dehors, une femme sifflote en se remaquillant.

Nous sommes debout dans l’étroite cabine toute en acajou (c’est beau les cabinets anglais !).

Elle se serre contre moi. Oh ! elle a l’air de savoir ce qu’elle veut ; elle est adroite. Ses mains passent et repassent, tournent sur mes fesses ; sous ma robe.

Cela ne lui suffit pas ; elle m’arrache ma culotte qui glisse et s’arrête à mi-chemin au-dessus du genou ; elle se baisse, me mordille tout à coup sous ma jupe ; je résiste, mais c’est doux.

— Ne fais pas la bête ! écarte-toi !… Ouvre-toi donc !… Ouvre-toi !… Assois-toi là-dessus, cela sera plus commode !…

Là-dessus, c’est l’endroit honteux du…

J’obéis ; ma petite croupe nue pend dans le vide ; cela me fait une drôle d’impression, pas désagréable après tout.

— C’est si amusant de s’isoler comme ça toutes les deux et de se caresser là, bien cachées ! Pendant que les autres, les idiots, n’en savent rien ! pendant qu’ils perdent leur temps ! Et puis, c’est ici qu’elles se déculottent, toutes les jo-