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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/99

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lies petites comme toi, tu comprends ! Tu as réfléchi au nombre de femmes qui baissent leurs culottes ici ? Cela en fait des paires de fesses, ça en fait des croupes rondes, des petites croupes roses et blanches, avec leurs entrées de devant et de derrière. Les petits culs tout nus, juste eux tout nus, tandis que le reste, là-haut, est habillé et imperturbable et sérieux et digne, les petits culs honteux qui font vite, vite ce qu’ils ont à faire en s’accroupissant !…

Sa voix change.

— Fais-moi voir !… Montre un peu !… C’est exprès que tu la caches, vilaine que tu es !… Tu en as une gentille chose sous ta culotte !…

Sa main remonte le long de mon bas, tourne doucement autour de la « gentille chose ». Elle va toucher, elle vient, elle s’en va. Elle est loin, elle approche, elle m’agace, elle promet de toucher et elle ne touche pas.

Quelque chose commence en moi à réclamer… Qu’elle se décide, puisqu’elle a commencé !… J’attends, j’attends et je ne tiens plus debout d’énervement.

Enfin, de cette masse tiède et lourde, de cette main comme du velours qui me frotte, quelque chose se détache pointu et dur. C’est son doigt qui écarte mes lèvres, son doigt qui fait comme un homme, qui… bande en moi, qui entre, qui glisse lentement dedans…

— Touche !… Touche-moi donc, sotte que tu es !…

Je touche les deux beaux globes de ses fesses, la belle paire de fesses qui remplit bien la main ; je touche en haut les deux petites fraises de ses seins. Comme elle est dure partout : dure et douce.