qu’il se rendit chez le Chevalier, où il parut, comme par hazard ; il fut reçu avec la plus grande cordialité, Mademoiselle de Blezac déploya tous ses talents, & d’Alfosse se retira plus raffermi que jamais dans son dessein criminel.
On avoit pris jour pour un autre représentation ; une indisposition de l’amoureuse sembla devoir déranger ce projet. D’Alfosse, dont le ton tranchant faisoit la loi dans cette société, se récria si fort contre ce contretemps, qu’il obligea Madame d’Aimeville à céder son rôle.
Un matin, étant seul avec elle, après l’avoir entretenu de mille choses plaisantes, il lui parla tout-à-coup de comédie. Pour éviter la discorde parmi vos dames, que ne donnez-vous votre rôle à quelqu’un du voisinage, lui dit-il. Je n’y connois