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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/153

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l’usage de sa raison, & souvent il l’emploie pour désoler sa femme ; au lieu que l’ivrogne, lorsqu’il a bu assez copieusement, s’endort ; on en est débarrassé au moins pour le moment. — J’en conviens, répondit Eudoxie, mais il ne faut pas avoir une belle-sœur qui s’occupe de ses petits neveux.

Cette réflexion fit beaucoup rire les deux dames ; à propos d’avare, continua-t-elle, avez-vous connu le Comte de Velville ? beaucoup, répondit Euphrosine, j’étois fort liée avec sa premiere femme. — Vous n’ignorez pas sans doute comment il épousa sa derniere, & l’aventure du terne ? Elvire lui assura qu’elle n’en avoit jamais entendu parler. — Elle est trop plaisante pour la taire : elle vous prouvera

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