lui fit éviter la bonne société où il s’ennuyoit. Son peu d’expérience l’exposa à tous les pièges que lui tendoient ceux qui l’entouroient ; il entretint à grands frais leurs maîtresses ; & après en avoir été la dupe, il ouvrit enfin les yeux.
Ennuyé des filles, il prit du goût pour les femmes-de-chambres. Sous une apparence de réforme, il suivit Madame d’Alfosse chez toutes ses amies, s’y insinua adroitement, fut admis aux toilettes ; & en faisant sa cour aux unes, il eut occasion de s’arranger avec les autres : il n’épargna pas même celles de sa femme : il corrompit les plus sages, partagea les faveurs des plus faciles avec ses laquais, & faisoit renvoyer les plus cruelles.
La Comtesse, instruite de la conduite de son mari, s’en plaignit hau-