Scène troisième
pe-min-tchong, madame han (ils descendent de la terrasse. madame han l’accompagne jusqu’au pavillon).
Vous serez bien ici. Le calme y règne. Seules les chansons des oiseaux et le parfum des fleurs pénétreront jusqu’à vous (Elle sort, il s’agenouille).
Scène quatrième
Ô Sïao-Man ! ô jeune fille, je t’aime ! Je viens ici pour être aimé de toi. Puisse le ciel écouter les prières que j’ai en tête ! (Il rentre).
Scène cinquième
Où donc étais-tu encore ? Je te cherchais partout ; nous oublions l’heure de l’étude. À peine aurai-je le temps de t’expliquer les livres.
Mademoiselle a bien autre chose à faire qu’à m’attendre pour étudier.
« Koug-Wan, en démolissant l’ancienne maison de Koung-fou-tseu[1], trouva dans un mur trois livres de vers et trois livres d’annales. Les six livres canoniques furent transmis de cette façon aux siècles suivants, car le ciel ne voulait pas que le goût de la littérature s’éteignît parmi les hommes. » (Elle ferme le livre.) Toutes les fois que j’interroge un ouvrage, je sens mon cœur s’épanouir. Je puis m’instruire tout un jour sans ressentir la moindre fatigue. Pourtant n’est-ce pas une espèce de démence
- ↑ Confucius (né 550 ans avant le Christ).