maient sur les branches, s’envolent. J’écoute avec inquiétude… Je n’entends plus rien. Autour de nous règne le silence.
À quoi bon faire l’effrayée ? Quel homme pourrait venir à cette heure ?
Scène septième
les mêmes. pe-min-tchong apparaît au balcon de son pavillon.
(à part) J’entends…
Mademoiselle partons ; j’appréhende qu’il ne vienne quelqu’un.
Qu’est-ce que tu as à craindre ?
Ah ! si Madame vient à savoir cela, elle dira que c’est moi la coupable.
Il sait que nous sommes là. Que devinera-t-il ?
Quoique nous ne pensons pas à l’amour, il va croire que l’amour nous amène ici.
Quels motifs pourraient autoriser un semblable soupçon ! Si tu veux partir, va-t-en ! Si tu veux rester, reste ! Je désire attendre encore un peu !
L’éclat de la lune peut nous trahir, je meurs d’inquiétude. (Elle disparaît.)
Me voilà débarrassée de Fan-Sou. Prenons maintenant notre sac d’odeurs, et jetons-le sur le seuil de cette porte. Pe-Min-tchong ne tardera pas à l’apercevoir. (Elle sort.)