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Page:Verhaeren - Les Blés mouvants, 1912.djvu/28

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KATO

On me battrait chez moi si jamais on savait !


JEAN

Puisque vraiment, dès aujourd’hui, tu es ma femme,
Personne au monde, eût-il vingt bras, ne l’oserait.


KATO

Il fait trop noir déjà et je vois aux fenêtres
Les lampes s’allumer comme des yeux, là-bas.


JEAN

Entrons dans ce taillis sous les branches des hêtres
Et les regards des feux ne nous atteindront pas.