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Page:Verhaeren - Les Heures du soir, 1922.djvu/163

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XV


Non, mon âme jamais de toi ne s’est lassée !

Au temps de juin, jadis, tu me disais :
« Si je savais, ami, si je savais
Que ma présence, un jour, dût te peser,
Avec mon pauvre cœur et ma triste pensée
Vers n’importe où, je partirais. »
Et doucement ton front montait vers mon baiser.

Et tu disais encore
« On se déprend de tout et la vie est si pleine !