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Page:Verhaeren - Les Plaines, 1911.djvu/123

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Qu’une neuve saison, celle des mois vermeils
S’inaugure
Quand s’éteignent déjà les bois et les ramures.

Et jusqu’au jour où surgissent, à la lueur
Des faux, col et bras nus, torse en sueur,
Des moissonneurs,
Dans une étreinte immense, égale et sans secousse,
L’été torride et blanc brûle la Flandre rousse.

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