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Page:Verhaeren - Poèmes, t2, 1896.djvu/161

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les flambeaux noirs

Vers quels trépas et vers quelles ruines
Poussaient, les vieux lions, le han de leurs poitrines,
Lorsque, quittant le grand jardin peuplé de marbres
Et les ombres qui leur tombaient, bonnes, des arbres,
Ils sont venus promener par les rues
De la ville — là-bas — et des foules bourrues,
Mélancoliques, loin de la tour,
Le char piteux du vieil amour ?