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Page:Verhaeren - Poèmes, t3.djvu/121

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les apparus dans mes chemins

De sciences dont n’apparaît la fin,
Qu’en mécaniques d’or tissant de la folie.
Dites, les gouttes d’eau, les grains de sable
Brassés au creux des mers nouant leurs flots
À d’autres flots insaisissables ?
Dites, les chocs des temps dans le chaos,
Et ceux des textes et des faits
Et la bataille au loin de l’infini qui clame ;
Et tiens pour toi, qu’il n’est, parmi tous les projets,
Qu’un bien : le mors-aux-dents d’une âme
Qui se tue à chercher, mais ne conclut jamais.