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Page:Verhaeren - Poèmes, t3.djvu/169

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les vignes de ma muraille

Mais comme en ce soir noir, ils suscitent dans l’âme
Avec toutes les forces du regret,
La mémoire perdue, en des forêts,
Mélancoliquement, où l’ennui brame ;
Si la raison avec solennité
Vous carre en son fauteuil d’inbougeabilité,
Je suis celle des surprises fécondes
Qui vous conseille avec amour, d’aller
Vous-même enfin vous retrouver,
Là-bas, dans votre fuite au bout du monde.