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les vignes de ma muraille
Je suis celle de la chambre d’or
En robe éclatante et nocturne
Qui viens jeter un caillou taciturne
Dans l’eau morte de ton remords.
Je suis celle de la chambre d’or
En robe éclatante et nocturne
Qui viens jeter un caillou taciturne
Dans l’eau morte de ton remords.