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Page:Verne - Seconde Patrie - II (1900).djvu/175

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seconde patrie.

long de cette gorge que s’engouffrait le vent qui se glissait à travers les fissures de la paroi au fond du couloir.

Ainsi donc la falaise était fendue sur toute son épaisseur… Mais où aboutissait cette fente ?…

On ne le saurait qu’après l’avoir parcourue jusqu’à son extrémité, en admettant que cela fût possible.

Inutile d’insister sur l’impression que causa cette découverte. Tous étaient là comme des prisonniers devant lesquels venait de s’ouvrir la porte de leur prison !

Il était à peine huit heures du matin alors et le temps ne manquerait pas. Il ne fut pas même question d’envoyer en avant soit Fritz, soit le bosseman. Chacun voulut remonter le passage sans perdre un instant.