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Page:Verne - Seconde Patrie - II (1900).djvu/49

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seconde patrie.

qui se chiffra par une somme considérable, soit huit mille livres[1].

Et si l’on considère que les bancs de la baie des Perles avaient été effleurés seulement, que le corail se rencontrerait en mainte partie du littoral, que les noix muscades et la vanille promettaient d’abondantes récoltes, sans parler des autres richesses de la Nouvelle-Suisse, on admettra que la colonie fût appelée à un degré de prospérité qui la mettrait au premier rang parmi les possessions d’outre-mer de la Grande-Bretagne.

Suivant les instructions de M. Zermatt, une portion de la somme provenant de ces ventes allait être employée à l’acquisition d’objet destinés à compléter le matériel de Felsenheim et des métairies de la Terre-Promise. Quant au reste – environ les trois quarts – ainsi que les dix mille livres provenant de l’héritage du colonel Montrose, ils furent placés à la banque d’Angleterre, d’où, suivant les futurs besoins, M. Zermatt pourrait en disposer, grâce aux communications qui allaient être établies avec la métropole.

Il ne faut pas oublier de dire que restitution fut faite des divers bijoux et sommes d’argent qui appartenaient aux familles des naufragés du Landlord, et dont, à la suite de quelques recherches, on put retrouver la trace.

  1. Deux cent mille francs.