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Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 9.djvu/22

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« tous ceux du terrouer de Furnes, et des communes de Bruges, de Cassel et de Poperinge », au lieu de : « touz ceulz du terrouer de Furnes et de Diquenme (Dixmude), de Bergnles (Bergues), de Cassel et de Poperinges[1] ». Quelques lignes plus loin : « et s’en alèrent le conte d’Artois et sa compaignie logier dessous une forest », au lieu de : « et s’en alerent logier dessouz une forest le comte d’Artois[2] ». P. 389 : « Il y fu le duc de Bourgoigne, messire Jehan son fils », au lieu de : « Et y fu le duc de Bourgoigne, messire Phelippe son filz[3] ». P. 390 : « et entrèrent bien soixante », au lieu de : « et en tuèrent bien lx[4] ».

La partie des Grandes Chroniques comprenant les années du règne de Philippe de Valois postérieures à 1340 et surtout à 1344 fut certainement écrite par un religieux contemporain des événements qu’il relate. Ainsi que nous le montrerons, il put en être quelquefois témoin et eut aussi à sa disposition de nombreux documents, autant que pour les premières années de ce règne.

Les pages consacrées au récit des dévastations commises autour de Paris par les Anglais, au milieu du mois d’août 1346, donnent la preuve que celui qui les écrivit avait été témoin de ces incendies. Voulant faire connaître combien la conduite des nobles fut insidieuse à l’égard de Philippe de Valois, il dit[5] : « Et afin que je escrive verité à nos successeurs », et montre comment les nobles agirent dans ces circonstances. Deux pages plus

    nous avions déjà montré combien l’édition de Paulin Paris était fautive.

  1. Bibl. nat., ms. fr. 2813 ; cf. t. IX, p. 82.
  2. Id. ; cf. id., p. 83.
  3. Id. ; cf. id., p. 187.
  4. Id. ; cf. id., p. 189.
  5. P. 276.