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Page:Vibert - Pour lire en automobile, 1901.djvu/77

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Mais vous, avec un poids très lourd et une bonne provision d’air comprimé dans un appareil que vous descendriez avec vous, venez-nous voir. Allez, pour sûr, il y aura grande fête dans nos demeures sous-marines pour vous recevoir.

— C’est à étudier, mais auparavant il faut que je retourne à Paris, en France.

— Nous connaissons votre pays de réputation ; nous avons ici une petite tour Eiffel en bronze qui se trouvait au fond d’une caisse naufragée…

— C’est épatant… Oui, que je retourne en France pour traduire exactement cette conversation avec mon ami Vibert et, ensuite, s’il veut, nous reviendrons ici et nous tâcherons de descendre ensemble chez vous.

— C’est entendu, nous vous attendons avec une bien vive impatience…

L’année suivante, presque jour pour jour, nous étions, le capitaine Jacob Laquedem et moi sur notre navire en plein Pacifique, au dessus de la fosse Aldrich, nous apprêtant à descendre ; et c’est notre voyage à 9 429 mètres 11 centimètres 3 millimètres au fond de l’Océan, que j’aurai l’honneur de vous conter dans le prochain chapitre.