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Page:Victor Devogel - Légendes bruxelloises, 1903.pdf/258

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Épilogue

O légendes d’antan, lugubres ou joyeuses, touchantes ou terribles, Vous qui, transmises par les générations disparues, avez pour la plupart traversé les âges, conservées dans l’esprit populaire comme souvenirs précieux en un reliquaire d’or ;

O histoires de jadis, que l’on aime à ouïr, le soir, dans les veillées familiales, tomber des lèvres pâlies des aïeules bien-aimées ;

Vous qui, frissonnantes ou rieuses, évoquant les siècles morts, faites défiler devant nos esprits inquiets les héros et les traîtres, ceux que nos pères ont respectés et ceux qu’ils ont haïs ; les grands et les humbles, ceux qui dominèrent leur époque et ceux qui passèrent, emportant jusqu’à leur nom ;

Vous qui planez sur la vieille cité brabançonne,