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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/175

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un vxnocç. 111

= vanter diêtre libre dans ses chaînes ; aussi di=· ’ sait-il tout bas aux inspecteurs : « Le diable m’enlève si je me sauve ! Les palettes et les · paturons lzlgotés (les mains et les pieds at-. taches) lon ne s’y prendrait pas autrement, pour ficeler un enfnnt (le chœur (pain de su=·= ere) : c’est fort bien, c’est ce qui s’appelle goupiner (travailler  »· ’

Il.était environ huit heures du soir lorsque Hotot fut mis auiviolon ; à onze heures, on n’avait pas encore amené ’ Yindividu qu’il devait confesser ; ce retard lui parut extraordinaire. ’ Peut-être cet individu S°était-il dérobé à la \ poursuite, peut-être avait-il avoué. Dès-lors le secours du mouton devenait inutile ; j’ignore quelles conjectures formait le prisonnier ; tout ce que je sais, c’est qu’à la En, ennuyé de ce qu’on ne venait pas, et imaginant qu’on l’avait oublié, il pria le chef du poste de faire prévenir le commissaire de police qu’il était encore là :. S’il est là, qu’il y reste, dit le commissaire, cela ne me regarde pas. » Et cette réponse, trammiseà Hotot, ne réveilla en lui d’autre idéegue celle de la négligence des inspecteurs. « Si encore j’avais soupé, répétait-il, avec l’a-ccent comico-piteux de cette larmoyantegaîté